Luttons Contre les Violences !

https://www.vie-publique.fr/eclairage/19593-la-lutte-contre-les-violences-faites-aux-femmes-etat-des-lieux#xtor=EPR-696

La Direction régionale aux droits des femmes de Bretagne, et son réseau de déléguées départementales sont actuellement mobilisées pour assurer, aux côtés des acteurs territoriaux, le maintien de l’offre d’accompagnement ainsi que l’information des femmes sur les dispositifs mobilisables. Nous souhaitions vous en informer, afin que vous puissiez également relayer ces informations le plus largement possible.

1. Dispositifs d’alerte et de secours:

– Le 17 reste le moyen de contact à utiliser en cas d’urgence. Il permet aux victimes de bénéficier d’une intervention rapide de la police ou de la gendarmerie et que tout soit mis en place pour les protéger.

Il est rappelé que si elles se sentent en danger, les femmes peuvent quitter leur domicile avec leurs enfants à tout moment, et ce sans devoir disposer d’une attestation. Les policiers et les gendarmes ont été formés à ces situations d’urgence.

-La plateforme de signalement des violences sexistes et sexuelles, disponible sur arretonslesviolences.gouv.fr reste opérationnelle. Accessible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, elle permet aux victimes de dialoguer en direct avec des policiers et gendarmes formés et de pouvoir bénéficier d’assistance et de conseils.

Les dispositifs spécifiques mis en place pendant la première période de confinement sont réactivés :

 le 114 peut être contacté par les personnes victimes de violences par SMS. A l’origine destiné aux personnes sourdes et malentendantes, le 114 a été étendu, pour la période de confinement, aux victimes de violences conjugales et intrafamiliales.

 le dispositif “alerte-pharmacies” mis en place lors du premier confinement est reconduit. Il permet aux personnes victimes de violences intrafamiliales de donner l’alerte, dans les 22 000 officines, et de saisir les forces de l’ordre si besoin par l’intermédiaire des pharmaciens.

Le Ministère en charge de l’égalité a élaboré une fiche récapitulative des dispositifs d’aide, de secours et d’accompagnement mobilisables, ainsi que des supports de communication nationaux (affiches de différents formats, visuels réseaux sociaux) que vous trouverez en ligne sur le site du ministère :: https://www.egalite-femmes-hommes.gouv.fr/crise-santaire/crise-sanitaire-dispositifs-pour-proteger-les-femmes-victimes-de-violences-conjugales/

2. Maintien de l’offre d’écoute et d’accompagnement au niveau local :

Les structures d’information et d’accompagnement des quatre départements maintiennent leurs activités. Elles peuvent être jointes par téléphone, avec des permanences et accueils physiques qui continuent d’être assurés en fonction des demandes et besoins.

Des affiches rappelant les N° d’urgence nationaux et le maintien de l’offre locale dans les quatre départements seront diffusées prochainement auprès de différents acteurs (acteurs sociaux, pharmacies, centres commerciaux ..).

3. Dispositif « porteurs de parole » :
Mis en place dans les départements d’Ille-et-Vilaine et Côtes d’Armor en lien avec les tribunaux, ce nouveau dispositif permet à un primo-confident (proche, voisin, professionnel…) d’aider concrètement une victime, en transmettant avec son accord, quelques informations sur la situation à des professionnels spécialisés en capacité d’aller vers cette victime pour l’accompagner. Vous trouverez ci-joint, le bordereau élaboré dans ce cadre, qui peut être adressé aux parquets concernés.

4. Point d’accueil et d’information éphémère en centre commercial :

Le point d’accueil mis en place dans le cadre du premier confinement au Centre commercial Carrefour K2 de Keryado près de Lorient poursuit son action via des permanences le mardi, mercredi et jeudi de 14h à 18h.

5. Contraception et accès à l’IVG :

Les mesures exceptionnelles adoptées lors du premier confinement ont été reconduites par voie d’arrêté du 7 novembre 2020 modifiant l’arrêté du 10 juillet 2020 (https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000042506409/). Les Ministres en charge de la santé et de l’égalité entre les femmes ont rappelé les mesures relatives à l’IVG dans un communiqué de presse du 9 novembre dernier